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dimanche 18 novembre 2007

Ma connerie scientifiquement prouvée


Ne vous est il jamais arrivé de parler à des personnes que vous trouvez franchement connes ? N'avez-vous pas constater comme une force surnaturelle qui nous pousse souvent à prolonger le dialogue avec cet individu alors qu’en nous même nous ne cessons de nous dire « mais qu’est ce que je fais avec ce con » ? En vérité nous sommes des individus bien élevés. Notre maman nous a expliqué qu’il faut être poli et sociable avec les gens. Alors de bonne guerre, nous écoutons et nous nous enfonçons corps et âme dans la connerie.

Du coup pour me protéger des cons, j’ai essayé d’appliquer le principe du vaccin : soigner le mal par le mal. L’idée est simple : me faire ami avec un con pour qu’il m’éloigne des cons. Grosso modo, à chaque fois que celui ci accroche bien avec une personne, il m’indique malgré lui, que celle ci est potentiellement conne. De ce fait il m’évite de me morfondre dans de longues discussions piégeuses. Je le conçois la technique est assez malsaine, mais elle m’a parut implacable.

Jusqu’au jour où je rencontre un collègue adepte des sciences qui me prévient que la connerie a certaines propriétés issues des mathématiques : elle est notamment associative, commutative, et distributive. Sceptique il me développa son raisonnement : « Si tu t’es fait ami avec un con, c’est que tu es en un aussi, ou du moins il pense peut être comme toi que tu en es un, sinon il ne resterait pas avec toi. En outre sa connerie est distributive. Il nourri la tienne et toi la sienne. Plus schématiquement : si A= con et B = con, alors A*B=B*A , c.a.d con² soit concon. En d’autres termes tu n’es pas seulement un con, mais un gros concon. La preuve est que pour développer un stratagème aussi tordu, il faut quand même avoir une bonne dose de connerie. Désolé Lionel, mais c’est scientifiquement prouvé.» Ah le con !!!

jeudi 2 août 2007

Parenthèse estivale

Petite trêve aoûtienne. En attendant je vous invite à visionner cette émission musicale de 1984 proposée par FR3 Champagne Ardennes, "Mélange trois temps". L'invité est Edouard Busa - que tout le mon connait, bien évidemment - et vous apprécierai la profondeur de l'interview qui nous apprend beaucoup de chose sur ce chanteur !

Il vous faudra bien une quinzaine de jours pour digérer cette affaire. Allez avec moi " mélange trois temps ! mélange trois temps ! ..."

La marche de l’empereur est d’un ennui royal

La marche de l’empereur fut la grosse surprise cinématographique de l’année 2005 : un carton mondial ( 16 millions d’entrées ) récompensé à Hollywood par un oscar du meilleur documentaire. La France plus avare ne lui a attribué qu’un César technique pour le son et une victoire de la musique pour sa bande originale. Moi, Je lui aurais bien attribué l’Oscar ou le César du film documentaire soporifique de l’année.
D’accord, les images et les paysages sont magnifiques. D’accord, ces processions de manchots sont tout à fait étonnantes. D’accord, la musique d’Émilie Simon est sympa. Bien. Il faut à peut prés 20 minutes, générique compris, pour ce dire tout cela. Seulement il reste plus d’une heure à se taper avant de sortir de la salle. Et là commence l’ennui.

Pour ceux qui n’aurait pas encore vue le documentaire, ce film nous propose l’histoire des manchots empereurs et de leur cycle de reproduction unique au monde. Waou ! Si j’avais su, j’aurai enfilé mon bonnet rouge à la Costeau. Des milliers de manchots partent en procession jusqu’à un point de rencontre qui est le lieu de leur reproduction. Commence alors le premier aller. Je résume : il fait froid, c’est dangereux, les plus faibles meurs, les plus costauds arrivent à bon port. Là ils se reproduisent et attendent que la femelles pondent. Il fait toujours froid, c’est hyper dangereux, les plus faibles meurs et les plus costauds attendent. Bingo, l’oeuf sort. Gros moment de suspens. La femelle va t’elle réussir à le transmettre au mâle qui va le couver. Pas simple car le manchot est …. manchot. Il y en a qui loupent leurs coups , et comme il fait froid et que c’est dangereux, il y a plein oeufs qui meurs.
Comme il n’y a rien à becter, les femelles doivent faire le plein d’énergie et retourner là d’où elles sont parties pour se gaver de poissons. Et pof premier retour. Il fait froid, c’est dangereux, les plus faibles meurs, les plus fortes gagnent un filet garni de harengs congelés. Premier bâillements. Les images sont toujours aussi belles mais moins étonnantes puisque l’on s’est déjà tapé l’aller. Et là je me dis, la nature est quand même mal faite. Ce sont forcément les femelles qui se tapent le sale boulot : aller chercher à manger par un chemin dangereux sous une tempête de neige. Pas si simple. Car pendant ce temps les mâles couvent les oeufs en plein milieu du désert polaire. Ils ont rien à becter, il fait froid, c’est dangereux, les plus faibles meurs, les plus forts couvent toujours. ça y est les gonzesses sont repues. Second aller. La musique est belle, les images re-déjà vues, moins et ma paupière droite commence à faiblir.
Ce sont les retrouvailles chaleureuses … enfin presque. Entre temps les petits manchots ont éclot et commencent sérieusement à crever la dalle. Les mâles, eux, sont en hyper-hyper thermie et en hyper hypo glycémie. Normal, il fait froid, c’est dangereux…. Et puis c’est le retour. Et on se retape pour la quatrième fois le chemin. Moi je pique du nez. Il fait chaud, c’est ennuyeux, les plus faibles dorment, les plus costauds baillent. Les coups de coude de mon voisin me sortent de ma léthargie : je rêvais que je faisais du ski de fond au milieu des manchots.
Mais le plus insupportable fut cette volonté de donner des sentiments humains à des bêtes sauvages. Deux manchots se donnent un coup de bec et la voix off nous explique qu’ils s’embrassent. Oooooh ! Le mâle qui vient de louper l’oeuf que tentait de lui passer la femelle, secoue la tête machinalement et l’on nous explique que les deux bestiaux vivent un drame existentielles. Aaaaah ! Cucu la praline était aussi au rendez vous.

César ou non, Empereur ou pas, la marche de ses manchot m’a royalement ennuyé.



mardi 24 juillet 2007

La première semaine est toujours nerveuse

Le Tour est une affaire sérieuse. Je prépare ma petite famille plusieurs jours à l’avance. “Je vous previens, à partir de 14h30 et tant que la ligne d’arrivée n’a pas été franchie, tout le monde est dehors dans la piscine!”. Bien entendu la première semaine étant LA première semaine du tour, je suis pointilleux sur mon confort. Je me love sur mon canapé et je m’entoure de bouteilles d’eau. Voir pédaler les autres m’épuise surtout quand il fait plus de 30° dehors. La déshydratation peut toujours arrivée…

Il faut quand même admettre une chose. Les traditionnelles étapes de plat de la première semaine du Tour sont parfois, pour ne pas dire souvent, soporifiques. 15h est une heure fatale. Pourtant on ne cesse de répeter que la première semaine de course est nerveuse et qu’elle donne lieu à de nombreuses chutes. En bref, c’est la semaine du plat. Et bien malgré tout cela, je pique inévitablement du nez. Je resiste. Je me concentre sur ma petite lucarne mais ces mollets qui tournicotent m’assoment. “Ben dit donc chéri, t’es gonflé. Tu fous tout le monde dehors et tu roupilles!!”. Un ange passe. Je bois un bon coup. Apparemment les échappés ont toujours 5 min. d’avance et les équipes de sprinteurs n’ont pas encore embrayées. Ouf, j’ai rien loupé. Tient, il a bien raison Thévenet de signaler que cette chaleur est infern….zzzzzzzzzzz.
Tout d’un coup, un cri me sort de ma lethargie : “chute! chute dans le peloton!”. Ben ils tombent à point eux, je commençais à m’emdormir. L’ange repasse. Je rebois un coup. La poursuite est enclenchée, le peloton est en file indienne, l’échappée est condamnée. Ca y est, ça s’active! “Papa, tu peux me donner une glaçe”. “Ecoute chérie, j’ai dit que je ne voulais pas être dérangé. Comment veux tu que je dor..heu…que je regarde le vélo!” Un diable passe.
A force de boire, j’ai ma vessie qui hurle. Il reste 3 bornes. J’enrage. J’ai mal gérer mon effort. Quel dilemne! Le sprint sous la flamme rouge ou le sprint vers le couloir des toilettes. “C’est bientôt fini Lionel ?” Il a raison l’autre de la télé, ça va frotter. J’en peux plus. Comme Petacchi, je suis en apné. C’est serré, il faudra les départager avec la photo finish. Pour moi y a plus photo. Je suis seul à courir dans le couloir.
De retour je vois McEwen érupter de joie. Il a l’étape et le maillot jaune. “Alors c’était bien Lionel ?”. “Mouais, classique. L’échappée s’est laissée endormir, et le peloton a sprinté comme s’il avait une envie folle d’aller aux toilettes !”

jeudi 12 juillet 2007

Espace Vital

Nous ne cessons d’entendre et à juste titre, que nous devons adopter un comportement responsable vis à vis de notre environnement. Ne pas laisser couler l’eau du robinet pendant que nous nous brossons les dents, trier nos ordures ménagères, ou encore préférer les transports en commun pour nos déplacements urbains.

Bon, la flotte, les poubelles, ok ! Les transports en commun, ça coince un peu. Ben oui, car rentre ici un paramètre essentiel de nos existences : notre espace vital. Vous savez, cet périmètre de confort que nous dessinons mentalement autour de nous et que nous défendons bec et ongle en cas de violation de celui ci. Ce ne sont que quelques dizaines de centimètres carré et pourtant je m’y sens sécurisé, au large. Et bien prendre un transport en commun aux heures de pointe c’est nécessairement mettre en danger cet espace vital. Si prendre le bus est bon pour l’équilibre environnemental de notre planète, c’est inévitablement dangereux pour notre équilibre mental.
C’est simple, mes voyants virent au rouge, dés que je commence à manger les cheveux de mon voisin de devant et que celui de derrière broute mon cuir chevelu. Et ce n’est qu’un début. A chaque arrêt; mon espace vital se réduit inexorablement. Les agressions sont multiples. Le souffle chaud sur ma nuque du petit vieux de derrière; la pointe du parapluie mal placée et instantes de la dame de devant; la main de l’homme en costard qui fait semblant de rien, chevauchant la mienne pour s’agripper à MA poignée; les grésillements stridents du casque de l’ado en rut à ma droite; et pour couronner le tout, le pet qui pue de je ne sais qui et qui installe une ambiance nauséabonde de suspicion mutuelle dans le bus.
Là, tout bascule. Le réchauffement planétaire ne pèse plus face à la chaleur digne d’une bétaillère. L’émission de dioxyde de carbone, n’est rien face aux odeurs indescriptibles de la meute. La fonte des glaciers et la montée des eaux n’existent plus face à la moiteur des aisselles et à la goutte de sueur glissant le long de mon dos. Non ! L’espace vital collectif de notre bonne vieille terre, ne peut prévaloir sur mon espace vital.
Du coup le lendemain, je reprends la voiture. A moi les plaisirs du confort de mon espaces vital à moi et rien qu’à moi ! De la place pour moi, de la musique que j’aime et de l’air tempéré rien que pour moi ! Dans mon auto je toise le bus de devant aux vitres embuées contre lesquelles je devine des mains et des dos compressés.
Je culpabilise, allez, l’instant de passer la première et d’accélérer. Puis j’oublie en m’admirant au volant de ma belle voiture dans les reflets des vitrines des magasins. Mais un bruit violent m’arrache de mon égocentrisme. Je viens d’écraser ma caisse contre le bus de devant ! Et là tout défile : le réchauffement de la planète qui fait fondre la glace qui provoque la montée des eaux qui me pousse à prendre le bus bondé qui m’oblige à reprendre ma voiture qui s’écrase contre le bus !
Bordel ils avaient raison. Faire un effort pour préserver la nature, c’est permettre de sauvegarder mon espace vital rien qu’à moi. Amis de la terre unissons nous afin que plus jamais je bousille ma voiture contre un bus fonctionnant au bio-carburant !

vendredi 29 juin 2007

Au royaume de la beaufferie … les beaufs sont rois


la beaufferie est un grand royaume. On y rentre souvent, on en sort plus difficilement. Cette pensée hautement intellectuelle m’est venu au volant de ma voiture en attendant que le feu passe au vert. Certains se cure le nez devant les feux rouge, moi je cogite sur tout et surtout sur rien. Dans ce cas précis, c’est en observant un piéton que m’est venu cette idée de beaufferie. Interpellé par cette remarque je me suis demandé ce que c’était finalement un beauf. Terme générique qui est finalement bien difficile à définir précisément. Quels seraient les critères à définir pour définir le beauf.
Les vêtements ? le training adidas, le bermuda aux palmiers fluos, les sandalettes avec des chaussettes bleu foncé, le maillot de corps “filet” embraillé dans le short sport moule burnes (redoutable celui là), les lunettes noires Lacoste aux carreaux gigantesques ? Il est vrai que tout cela semble bien définir l’aspect du beauf. Le seul problème est que je porte le bermuda fluo lorsque je rentre à la maison après le boulot. Et pourtant je ne me compte pas permis les beaufs….
Les loisirs peut être? Il aime regarder le foot sur TF1 avec une kro à la main. Il adore la star academy parce que c’est un passionné de musique et que là au moins, on voit des vraies chanteuses, bien blanches avec une vraie voix. D’ailleurs il est admiratif devant Pagny parce que lui c’est un vrai rebelle qui ferme pas sa gueule …..Jusque là, ça pourrait correspondre. Mais la encore, il m’arrive de regarder du sport à la télé avec une bibine à la main. Surtout le vélo, où l’on voit quand même de belle brochette de blaireaux. Musicalement je suis tranquille … quoique. Il m’arrive de chanter avec Hervé Villar lorsque j’écoute Nostalgie dans ma bagnole ! Heureusement que je suis le seul à le savoir ….
Le comportement ? Le beauf part chaque année au même endroit en vacances, dans le même camping et s’arrête dans les même aires d’autoroute. Bon d’accord je vais chaque année dans le même petit village haut alpin et je m’aperçois que pour y aller je fais toujours l’arrêt pipi au même endroit …..Putain c’est pas bon tout ça !!! Je cumule sévère : le short fluo, la bibine à la main et l’arrêt pipi au bord de la route !!!! J’y crois pas je suis un sujet du royaume de la beaufferie. Le plus dingue c’est que le mec qui traverser le passage piéton et qui a provoqué cette réflexion ne ressemblait pas du tout à cela …….. Bon au prochain feu je me gratte copieusement la narine droite.

samedi 23 juin 2007

Arme de destruction massive

Je crois qu'il est de mon devoir de vous prévenir. Nous avons tous à la maison, une arme de destruction massive. Ne chercher pas dans votre cuisine, ni sur l'établi du fond du garage. Non, cette arme se love dans l'armoire de votre chambre. Dans le tiroir du bas. Celui des chaussettes.

Eh oui, mine de rien, la chaussette est un objet qui peut provoquer des dégâts incommensurable dans votre existence. Attention, je ne parle de n'importe quelle chaussette. Je vous parle de la chaussette trouée. Celle que l'on enfile le matin par flemmardise ou sous la pression d'un lever tardif. Après tout, qui saura que mon gros orteil prend le frais dans ma chaussure droite .... Erreur stratégique monumentale. Cette facilité est un skud high tech qui ne vas pas tarder à vous péter en pleine figure.

Sachez le, les jours où vous enfilez une chaussette trouée ne sont pas des jours ordinaires. Une logique malfaisante se déclenche à laquelle il est difficile d'y échapper. Est ce par hasard si ce jour là, un ami vous invite à prendre l'apéro chez lui et que par respect à sa moquette rase - et à sa femme aussi, un petit peu - il vous demande de quitter vos chaussures ? Est ce un hasard si ce jour là vous vous tordez la cheville au bureau et qu'il va bien falloir enlever votre chaussure devant tout vos collègues qui insistent pour voir si ce n'est pas trop grave ? Est ce un hasard si ce jour là, vos chaussures de rêves sont honteusement soldées et qu'il va bien falloir les essayer devant la charmante vendeuse ?

Il n'y a jamais de hasard. Avec les chaussettes trouées en tout cas. Voyez y même un théorème : chaussette trouée + orteil aéré = réputation ruinée.

Un conseil. Avant que le conseil de sécurité de l'ONU ne soit saisi, faites le ménage dans votre tiroir du bas. Éliminez les paires indignes et désarmez votre armoire. Surtout, et avant qu'il ne soit trop tard, ayez le pied pacifique.

mardi 19 juin 2007

La french chanson

Lui Tu sais pourquoi ils ne sous -titrent pas les clip en anglais ?
Moi sceptique : non
Lui : ben parcequ’ils disent que des conneries. Et crois moi ça plomberai leur vente. La chanson française au moins c’est parlant, c’est construit.
Moi : Attends il y a autant de conneries chantées en français qu’en anglais.
Lui : Ben je ne peux pas te dire je ne comprends rien à l’anglais !
Moi - long silence -
Lui : La France c’est pas comme les anglophones. Nous avons l’amour de la langue.
Moi : Ok. N’empêche que tu trouves de belles fautes de syntaxe dans la chanson française !
Lui : Je serai curieux de voir cela !
Moi : Les français aiment bien chanter « mon … à moi », ce qui est un pléonasme. Si c’est mon, c’est forcément à moi.
Lui – le regard vide de sens-
Moi : Y a plein d’exemples : Franck Alamo dans Biche oh ma biche « Mon avis à moi »! « Mon mec à moi » avec Patricia Kaas, « Mon truc à moi » avec Zizi Jamere.
Lui : Bah tu prends que des vaches.
Moi : Piaf ! C’est une référence Piaf. Et bien elle ne s’est pas gênée pour dire « Mon manège à moi »!
Lui : c’est un effet de style ! Enfin à mon avis à moi ….
Moi : Mouais. Quand Lavoine dit « Tellement si belle » dans les yeux revolvers, je ne suis pas sur qu’il soit dans l’effet de style. N’empêche que quelque fois on se demande si le mec qui a écrit les paroles n’a pas un peu picolé. Le Corbeau blanc de Barbara commence par « un matin ou peut être une nuit ». Faut comment avoir déjà bien morflé pour ne plus savoir si tu te lèves ou tu te couches. Remarque après tu comprends mieux pourquoi elle voit des corbeaux blancs. !!
Lui : C’est de la poésie tout cela !! Ils veulent que ce soit beau à entendre.
Moi : t’as pas tort. C’est vrai qu’il y a des morceaux où avec des jolis mots ils disent des choses plus dégueu. Il était une fois : « j’ai tellement rêvé d’elle, que les draps s’en souviennent », Je te fais pas un dessin.
Lui : Putain j’avais jamais fait gaffe …. Il faudrait qu’ils sous titrent les clips français alors ?
Moi : …

lundi 11 juin 2007

Qu’est ce que tu fais pour les vacances?

Voilà l’été. Ca sent bon les vacances. Pour moi ce n’est pas pour tout de suite. Comme la grande majorité des français je mettrai les voiles au mois d’août. Mais bon, même s’il faut se taper le mois de juillet, les vacances sont là à tourner autour de nous. D’ailleurs au boulot le mois de juillet n’est pas un moment de grande efficacité. C’est vous dire si je m’installe doucement dans le farniente aoûtien.
Doucement parce qu’il y a un truc qui freine un peu mon élan. Le départ en vacances. De manière général c’est une belle galère. Faut déjà préparer ces bagages. Je déteste ça. On n’en amène trop ou pas assez, mais rarement suffisamment. Moi je suis plutôt pas assez, ma femmes et mes filles sont elles dans l’excès. Surtout mes filles. Je les travaille au corps une semaine à l’avance pour qu ‘elle renonce à amener l’intégralité de leur chambre avec elle, mais en vain. Il y a les sacs de fringues et de jouets pour les vacances et ceux pour le voyage. Je me retourne désespérément vers ma femme qui me tend son sac de fringues et de chaussures pour les vacances et celui pour le voyage. Dans ces moments de grandes difficultés, je lutte pour que le Dalaï Lama ne s’éloigne pas trop de moi. Mais la tradition veut qu’à la veille du départ, tout le monde s’engueule copieusement dans la baraque. C’est immuable et inévitable. A croire que nous avons inconsciemment instauré dans la famille un rite de passage.
Nous devons d’ailleurs y prendre goût puisque souvent, nous le perdurons pendant le voyage. Il fait 50° au soleil, il y 30 km de bouchons, il n’y a plus rien à bouffer dans la caisse, cela fait deux heures que je me tape la « positive attitude » de Lorie, bref tous les ingrédients du départ en vacances sont réunis. Au lieu d’être fou de joie de partir à quatre à la mer, nous ne trouvons rien d’autre que de continuer notre rite de passage dans les 4 m² de la voiture. Je reproche à ma femme qu’elle n’a pas assez pris à manger, qui, elle même me fait comprendre que je roule comme un pépé et qu’à ce rythme on ne sera pas arrivé avant demain matin, avec en arrière fond mes filles qui chialent parce que l’une a piqué la Barbie Flash & Show de l’autre. Inutile de vous cacher que les nerfs sont mis à rude épreuve. Ce qui me rassure est lorsque je regarde les autres voitures bloquées dans l’embouteillage, j’ai à quelques choses prés la même vision apocalyptique : des yeux exorbités, des doigts pointant furieusement des visages, des bouches grandes ouvertes et des veines du cou gonflées à en faire péter des colliers. Ouf nous sommes dans la norme.
J’exagère un peu. Il y a quand même de bon moments pendant le voyage. Ok il faut vite le dire. Tenez, le jeu des couleurs. Moi en principe je choisi souvent les voitures de couleur rose. Comme ça je suis sur de ne pas être débordé par ces moments ludiques. Le souci est que si par malheur une voiture effectivement rose nous double sur l’autoroute, c’est l’hystérie générale dans la voiture parce que papa a enfin marqué son premier point. Y a aussi le jeu des plaques d’immatriculation. Tiens un 26, comme nous. Un 38, un voisin! Un 75 ……no comment. Il paraît que c’est très instructif …. ma femme l’a lu dans le dossier spécial vacances du magazine Elle. Je dirais plutôt bien franchouillard. Cela aussi est dans le rite de passage !!!!
Mais bon que voulez vous, même si tout ce cirque est pénible à vivre, cela fait partie de l’ambiance grandes vacances. Mais attention !! je me garde bien de le dire autour de moi. Aux potes, j’explique que je suis parti à la fraîche, que l’autoroute était déserte, que les filles ont dormi pendant le voyage ce qui nous à permis d’écouter le concerto du couronnement de Mozart jusqu’à bon port avec nos mains posée sur le levier de vitesse ……. quoi berk !!!

lundi 4 juin 2007

Je suis un winner !!

Beaucoup d'entre nous n'aime pas le mois de novembre. Le retour du froid, des journées plus courtes, une grisaille ambiante plombent le moral des plus motivés. Mes amis je vous le dit il faut que ce ditact mélancolique cesse au plus vite !!! Comment ? En se persuadant que nous sommes tous des êtres extra-ordinaires ! Des winners ! Attention, je ne parle pas ici de personnages hors du commun, mais de petits gars comme vous et moi, qui par des gestes a priori annodins se révélent être des gagneurs. Vous en doutez ? Voici une liste non exhaustive d'actes qui font ou feront de vous des winners:
- réussir un créneau du premier coup sans toucher les parechocs des voitures qui vous entourent et par de même sans déclencher la moindre alarme. Cela vous paraît fastoche ! Essayez et on en reparle.
- replier correctement une carte routière en une seule fois, sans jamais se planter de sens. Franchement les personnes qui arrivent à faire cela se rapproche plus du mutant que de l'être humain normalement constitué.
- se cogner le petit orteil contre le pied du lit sans hurler la moindre insulte. Nous avons tous vécu ces petits moments de douleur intense où notre cerveau disjoncte et ne s'exprime plus que par des mots qui ne figurent toujours pas dans le Larousse. Pas de gros mots même si gros bobo : vous êtes un winner.
- Casser des oeufs sans se mettre sur les doigts de ce liquide immonde et visqueux qu'est le blanc d'oeuf . Même Maïté s'en met partout, j'ai vérifié à la vidéo. D'accord, elle a de gros doigts mais c'est quand même une pro de la cuisine !
- Resister à l'envie d'aller faire pipi lorsque l'on est bien au chaud dans son lit le dimanche matin, alors que nous savons pertinemment que notre vessie est sur le point d'exploser ! Sur ce truc j'assure pas trop mal. Je pense même pousser les limites du supportable assez loin. En cela je suis donc un winner, car croyez moi ça n'est pas à la portée de tous !

Nous sommes donc tous des winners que cela soit en mai, en janvier ou en novembre . Le seul problème est que cela est peu visible, pas trés spectaculaire. Aussi je vous propose de prendre possession du kit de winner que nous propose l'exellent site messageacaractereinformatifs.com. Ce kit se compose :
- d'un diplôme de winner que vous pourrez soit afficher au bureau afin d'épater votre chef de service qui lui est un loser, soit dans votre salon histoire de montrer qui commande dans cette barraque.
- de la carte de membre winner's club qui sera du meilleur effet au côté de votre carte Vidéo futur.
- du macaron du winner à coller sur votre parebrise, afin d'établir tout de suite que vous êtes un dieu du créneau en ville.
- enfin du sceau winner's club qui illuminera vos courriers.

Aussi chers amis, n'hésitez plus! Faites valoir définitivement vos qualités de gagneurs à cet enfoiré de mois de novembre en adhérent au winner's club.

jeudi 19 avril 2007

Petites tentations, grosse volonté


Etre tenté. Voila ma foi un sentiment que nous connaissons tous et qui met à rude épreuve notre volonté. Je ne parle pas forcément des grandes tentations. Non. Je fais plutôt allusion aux petites tentations quotidiennes qui démontrent que notre capacité à résister se réduit bien souvent en une simple intention.

Exemple. L’apéro est un moment de grande tentation. Le petit bol de cacahouètes grillées à sec et aromatisées aux épices est diabolique. Au départ nous piochons copieusement et puis très vite nous nous disons, allez la dernière. Cette dernière signifie bien souvent une dernière poignée. Alors que notre cerveau nous indiquait plutôt la dernière cacahouètes. Alors nous piochons copieusement. En principe cette fournée là on l’apprécie, parce que nous savons que c’est le dernière. En principe. A peine avalé, la tentation se réactive : allez quoi c’est fête ce soir, tu peux te permettre de te gaver ! Nous observons autour de nous. Les autres apparemment ne se posent pas ce genre de question. Ma voisine vient de s’enquiller une brouette de chips. Et pourquoi pas moi ! Et pof, vas y que je m’enfile une dernière poignée. Pour le coup nous le disons aux autres en se servant : « Je prends encore une cacahouètes et j’arrête », histoire cette fois ci de prendre les convives à témoins. A peine dit ça, l’hôtesses de maison se rapplique avec un gigantesque saladier rempli de guacamol accompagné de chips mexicaines … .

Vous l’aurez compris ne pas succomber à ces petites tentations c’est faire preuve d’une extraordinaire volonté. Une volonté quasi surhumaine. Sincèrement, une fille qui résiste à l’envie de se regarder dans le reflet d’une vitrine est une mutante. Un homme qui seul dans un ascenseur n’en profite pas pour se fourrer le doigt dans le nez ou pour remettre ses bijoux de famille en ordre est un extra terrestre. Plus fort, que celui ou celle qui n’a jamais commencé par le biscuit au chocolat dans une boite d’assortiments lève le doigt.

En ce qui me concerne, je tombe toujours dans le panneau. Même pour le coup de la vitrine, c’est vous dire. Alors permettez moi quand même de lever mon chapeau à tous ceux qui résistent et qui sont au final un exemple de volonté. Ceci dit ….on doit méchamment se faire chier avec eux !

vendredi 13 avril 2007

Quand un air vous possède


Il n’y a rien de pire que d’être possédé par un air. On se réveille le matin et paf !!! nous voilà en train de fredonner une chanson venue de nulle part. Remarquez il n’y a rien de déplaisant la dedans sauf que dans la majorité des cas nous fredonnons spontanément un air qui nous débecte. Bien fréquemment il m’est arrivé de me surprendre en train de chantonner « sur un air latino, oh oh oh .. » ou encore « Sous les sunlight des tropiques » en remuant machinalement la tête vers l’arrière. Quand on est seul au volant ma foi c’est pas trop grave, mais lorsque l’on est en société c’est plus dérangeant. Pourquoi? Parce que nous passons pour un con. D’autant plus que quelques jours auparavant nous nous foutions de la gueule des has been de la chanson qui ne peuvent remplir aujourd’hui que les rayons poissonnerie des supermarchés. Tenez la semaine dernière j’ai eu le grand plaisir de croiser Daniel Guichard devant le stand Butagaz au Tour de France. Et bien pas loupé, 5 min plus tard je chantonnais « le gitan, le gitan, que tu ne connais paaaaas !!!! ». Croyez moi ou pas, mais la veille et toujours au Tour, j’apercevais Sheryl Crow à la fenêtre de la voiture d’équipe de son chéri, et pas le moindre air de « All i wanna do » ou « Soak up the sun » se baladait dans mon esprit dans les heures qui suivirent. Rien.
En vérité je vous le dit. L’air qui nous enchaine est une malédiction, un sort. Mieux! La vengeance des chanteurs has been. Ils nous font payer notre ingratitude à leur égard. Pensez donc, il y a 20 ans Claude Barzotti faisait tomber les gonzesses avec « Je suis rital et je le reste …. » et aujourd’hui il fait fuir la ménagère de moins de 50 ans. Et croyez moi y en a un paquet dans les grandes surfaces. C’est justice me diriez vous. Peut être. En tout les cas il s’est bien vengé sur moi, puisque je n’ai cessé de fredonner cette chanson de merde depuis que je l’ai entendu sur Nostalgie. D’ailleurs on devrait interdire Nostalgie. Cette radio est le grand instrument de vengeance de ces has been. Vous tombez sur cette station (presque) par hasard et vous êtes infecté pour la journée.« Méditerranéenneu, mais dieu que tu es belleu » Et allez s’est reparti.
Le plus infernal est de s’en défaire. C’est de la haute lutte car nous sommes profondément possédés. J’ai testé plein de trucs. Ecoute forcée de musique estimable. Mais rien n’y fait. Une seconde d’égarement et « laisse les gondoles à Venise » … La télé ! Y a pas mieux pour se vider la cervelle. Vite la télécommande, j’appuie sur la une….. hum….. pas de chanson spontanée ……. plus de mélodie néfaste dans la tête !!! ça marche !!. Fou de joie j’éteins la télé et pars me servir une bonne bière fraiche en chantonnant le générique d’Intervilles.

mercredi 11 avril 2007

Blanche neige ou l’apologie du balai


Chaque fois que je regarde avec mes filles le classique de Disney Blanche neige et les sept nains je suis surpris de voir quelle image de la femme véhicule ce dessin animé. On y retrouve tous les clichés les plus tenaces sur la femme.
Le début est une histoire de jalousie féminine. La reine mère n’a rien d’autre à foutre que d’interroger son miroir à longueur de journée pour savoir qui est la plus belle femme du pays. Celui-ci en principe lui balance que c’est elle. Ce qui est normal vu le prix qu’elle a du payer cette petite merveille technologique. Mais là c’est le gros bug. Ce n’est pas la reine qui est la bombe du pays mais blanche neige sa propre belle fille. Elle s’étouffe de rage et décide de faire tuer la jeune fille qui, je vous signale, depuis le début du film brosse les pavés de la cour du château. En moins de 15 minutes le dessin animé nous offre une bien piètre image de la femme puisque celle-ci est narcissique, cruelle et une pro du lavage des sols. Le meilleur arrive.
Le premier mec de l’histoire rentre en scène. Il s’agit du chasseur qui est chargé de tuer Blanche neige et de rapporter son coeur à la reine. La tension est palpable dans le salon. Mais coup de théâtre celui-ci dans un dernier geste de bonté décide de laisser partir la jeune fille. Ben voyons, un mâle qui se respecte se doit de défendre la frêle gente féminine. Heureusement qu’y avait un mec sinon l’histoire était déjà finie !!! Blanche neige se sauve dans la forêt, mais celle-ci apeurée se tape un mauvais délire. Elle prend les arbres de la forêt pour des terribles monstres qui veulent la dévorer. Elle aurait fumé un joint que cela lui aurait fait certainement moins d’effet. Mais que voulez vous, les connexions cérébrales du cerveau féminin sont telles que le moindre fléchissement de branches provoque un cri à vous déplomber les molaires. Finalement elle débarque au beau milieu d’une clairière avec une charmante chaumière. C’est celle des sept nains.
Blanche neige entre et que croyez vous qu’elle fasse en premier ? Se reposer ? Non. Se restaurer ? Non plus. Elle fait le ménage car elle trouve que cette baraque est affreusement dégueulasse. Et voila notre donzelle qui fait la poussière, la vaisselle, la lessive et top du top la soupe pour les nains. Je ne sais pas vous, mais moi il me semble que lorsque l’on vient de se faire courser par un chasseur au milieu d’une forêt d’arbres monstrueux la dernière chose à laquelle on pense lorsque l’on trouve un abri c’est bien de faire le ménage. Mais Disney nous avait prévenu dés le début du film, Blanche neige est une obsédée des taches ménagères. Bien évidemment pendant que celle-ci s’éclate à dépoussiérer les tasses à café, les nains bossent à la mine…..eux ! D’ailleurs lorsqu’ils rentrent chez eux ils sont sciés de trouver la maison bien rangée, la soupe chaude et une gonzesse dans leur plumart. Avouez les mecs que l’on a tous rêver de vivre ça au moins une fois dans notre vie. Hum je m’égare et en plus ma femme s’approche de l’écran …
Fort heureusement il y au moins un nain lucide, grincheux, qui nous préviens de se méfier des femmes qui sont du poison (texto dans le film !!!). Il a bien raison le petit homme car la reine mère se transforme en sorcière et prépare pour Blanche neige une pomme empoisonnée. Belle métaphore quand même de l’obstination féminine : s’enlaidir pour arriver à ses fins. Franchement Walt t’y vas fort. Bien sur Blanche neige qui faisait encore le ménage tombe dans le panneau et croque la pomme. Celle-ci tombe raide dans une léthargie éternelle. Et pouf, voici le dernier mec de l’histoire, le prince charmant. Il est beau, jeune, intelligent et en plus il sauve Blanche neige par un irrésistible baiser. L’autre se réveille est tombe immédiatement amoureuse du prince. Les nains sont encore une fois sciés. Je suis quand même surpris de ne pas entendre grincheux s’exclamer : « mais qui s’est qui va nous faire à bouffer maintenant !!! »
Voila. C’est quand même pas très folichon tout cela. Le monde merveilleux de Disney ce sont des femmes soit narcissiques et cruelles soit soumisse et gourdes à souhait et des mecs gentils, bosseurs et magnanimes. Les amis j’ai l’impression que le père Bush devant sa télé n’a pas mangé ces bretzels que devant des match de base ball.

jeudi 1 mars 2007

Patinage artistique et col en V


Les olympiades d’hiver de Turin viennent de se terminer. Ouf diront certains. Dommage pour d’autres. Moi, ma foi ni l’un ni l’autre. Je n’ai pas d’attirance particulière pour le sport à la télé, mise à part le vélo et le rugby. Pour moi Les J.O à la télé ce fut au hasard de mes zappings. Et j’ai remarqué que bien souvent je tombais sur la patinage artistique. Discipline qui apparemment plait aux téléspectateurs à en croire les records d’audience. Ce succès est vraiment un mystère pour moi tant ce sport m’ennuie.

Bon Ok, je n’ai vraiment aucune compétence pour juger des exploits des patineurs. D’ailleurs je ne comprends rien au système de notation. Remarquez des passionnés de ce sport me disent que eux aussi ne comprennent pas toujours les notes. Ceci dit, je trouve quand même qu’il serait intéressant de proposer une évaluation des looks des patineurs. Pour le coup on serait de quoi on parle. Je pense tout particulièrement aux patineurs masculins. Sincèrement lorsque je regarde ces mecs patiner j’ai l’impression d’assister au J.O de Moscou en 1980, tellement les costumes et les coiffures sont ringards. Des combinaisons à paillettes, des cols en V descendant jusqu’au nombril avec un lacet en zig en zag, histoire de cacher la moquette pectorale. Des motifs dignes d’un rideau d’une mamie en voie d’instinction. Des couleurs copiant celles d’une combinaison de sécurité de la DDE. Même les clowns du cirque Pinder refuseraient de porter un tel déguisement. Une note sur le mauvais goût des costumes aurait au moins le mérite de créer un vrai suspens tant les concurrents excellent dans cet exercice. A cela faudrait ajouter un bonus pour la coupe la plus ridicule. La grosse tignasse blonde qui vole au vent ajouterait un point supplémentaire à la note. La nuque longue et la mèche avant courte, un demi point. La jolie coupe actuelle, bien tendance ne rapporterait rien du tout. Forcément, puisque dans cette discipline le mot artistique n’est pas associé au mot esthétique.

Dernière chose. Quelqu’un pourrait me dire si l’écartement des bras du patineur compte dans la note technique. Je fus surpris de voir que les concurrents écartaient exagérément les bras lorsqu’ils rentraient dans la patinoire. J’ai eu l’impression qu’il voulait dire à l’assistance, regarder mon beau costume. Mais compte tenu de ce que je viens de dire, j’en doute fort. D’ailleurs plus le gars écarte les bras, plus les gens applaudissent, à croire qu’il y a déjà dans ce geste un effet technique. Ma voisine m’a expliqué que cela faisait parti du show, que par ce geste il s’offrait à nous …. Waou, impressionnant. Au moins j’ai compris pourquoi la combinaison était autant ouverte devant. J’ai essayé devant mon mirroir d’écarter les bras autant qu’eux. Mon tee shirt n’a pas apprécié. Il s’est déchiré sur le devant jusqu’au nombril. Ca faisait un V, comme leur combine. Esthétiquement, c’était moche, mais techniquement bien plus pratique ….

mercredi 28 février 2007

L’ennui dans une prairie

Une petite fille dévale une colline où l’herbe est haute et fleurie. Elle est suivie par ces deux sœurs. Grisées par la pente et la vitesse, elles sont mortes de rire. Soudain la plus jeune tombe, tête première. Le temps s’arrête. Elle se relève des fleurs dans les cheveux et dans les narines. La robe pleine de vert et le genou esquinté. Apparemment tout va bien puisqu’elle se marre toujours. Au bas de la colline, ses parents dans leur charrette les regardent mort de rire aussi ! Hé oui, à la petite maison dans la prairie, on est toujours heureux !
Le père Ingalls passe son temps à couper du bois, à planter des poteaux et à aller à l’église. La mère Ingalls, elle, fait des cookies toute la journée, la lessive et fait ses courses chez une épicière à la langue de vipère. Attention pas de gros mots, ni de mauvais de gestes. Tout est parfait. Et si un malheur s’abat sur la prairie, ce n’est qu’une épreuve divine pour purifier l’esprit. Quelle chance !!
Mouais ! J’ai quand même l’impression que l’on doit se faire méchamment chier chez les Ingalls. Pas une bière fraîche dans le cellier. Pas un plant d’herbe folle dans le jardin. Interdiction de péter au lit, même si l’on a fait sa prière d’avant dodo. Mais bordel qu’est ce que c’est cette famille de tarés ?
Quand je vois l’une de mes filles se vautrer, je ne reste pas à la regarder en me tordant de rire ! D’ailleurs comment se fait il que ces filles courraient après la charrette de leur parents ? Ils ne seraient pas un peu tortionnaires le père et la mère Ingalls ? En fait, je suis sur que la petite maison dans la prairie est un repère de refoulés. Il faut entendre ce que dit Charles Ingalls lorsqu’il se donne un coup de marteau sur le pouce. On est loin des prêchi prêcha d’avant la première cuillère de soupe. Idem pour Caroline Ingalls, qui pète un câble à ne plus pouvoir enlever le vert des robes de la dernière. D’autant plus que la naine refait le même coup à chaque générique. Paraît il que la dernière fois, elle l’aurai coincée contre l’écurie et l’aurait menacée de la pendre à la place de la cloche du clocher de l’église. J’attends le prochain générique avec impatience …Et la dernière des filles seraient en pleine crise d’adolescence : derrière ses cheveux longs bien brossés se cacherait un esprit tourmenté … elle rêverait d’être aveugle pour ne plus voir la gueule de premier de la classe de son père !

Malheureusement la série télé ne nous a jamais montré le côté obscur de cette famille.

mardi 27 février 2007

La caravane passe, mimile aboie.

Sans aucun doute le Tour est populaire. Il suffit de se remèmorer les millions de spectateurs sur les bords des routes du Tour pour s’en convaincre. D’ailleur De Gaulle disait “lorsque le Tour de France passe, la France est au pas de sa porte.” Le fait que cet événement sportif se déroule en juillet explique certainement ce succés populaire. Mais pas seulement. Le Tour est gratuit et accessible. Imaginez que vous puissiez suivre le GP de Monaco sans payer et qu’il vous soit possible de vous aprocher de Shumacher et de sa formule 1 sans qu’un bulldog à lunettes noires vienne vous virer. Impossible ? Effectivement pour la F1 ou le football professionnel. Pas dans le vélo. Je me souviens d’avoir assisté lors d’un contre la montre sur le tour 95, à l’échauffement de Miguel Indurain et d’avoir observé avec passion son fameux vélo “l’espada“.
Enfin le Tour est un véritable spectacle. ll y a la course mais il y aussi la caravane publicitaire. Une véritable institution. la caravanne c’est 200 véhicules roulant en formation qui effectuent une parade dont le défilé dure près de trois quarts d’heure et qui se lance sur les routes deux heures avant le départ des coureurs.
Remarquez avec la caravane le spectacle est aussi bien au bord que sur la route. Effectivement, c’est un moment où en principe, les spectateurs plongent dans une crise aiguë de cro-magnonisme. Pourtant cela part bien. Les mamans font de raisonnables recommandations à leur portée : ” Ne vous aventurez pas sur la route pour aller récupérer ce que les hotesses de la caravanne vont balancer, vous risqueriez de vous faire écraser. Laisse faire papa !” Et c’est là que tout se gâte. Dés l’arrivée de la parade, ces hommes et femmes raisonnables se métamorphosent en créatures préhistoriques. une désévolution d’humanité s’opère en quelques secondes devant vos yeux. Le moindre vol de porte clefs ou de crayons souvenirs donne lieu à des empoignades dignes de la guerre du feu. Les spectateurs ne parlent plus; ils grognent, se bousculent, se cognent pour ramasser la moindre babiole. Et les gamins à côté sont tétanisés de voir leurs parents faire exactement ce qu’ils leur avaient interdit quelques minutes plus tôt.
Le plus dingue c’est que le néanderthalien conserve tout : la casquette “Justin Bridou”, la plaquette colorée ” engagez vous” de la Gendarmerie nationale, le drapeau en papier “Supermarché Champion”, l’autocollant “Baguépi”, le bob Ricard …. Ah non, pas le bob, il l’ vait déjà sur la tête. Il garde tout bien que cela n’ait aucune utilité. Mais pourquoi alors ? “Ben c’est gratuit Môsieur. Faut pas s’en priver”. Forcémment ! Le bon sens populaire.
Lorsque ce peplum publicitaire se termine tout rentre dans l’ordre. Enfin presque, puisque beaucoup de ces spectateurs gardent des séquelles. On les remarque bien à la télé : ils ont une casquette “Justin Bridou” sur la tête, une plaquette colorée ” engagez vous” de la Gendarmerie Nationale collée sur la joue droite, le drapeau en papier “Supermarché Champion” à la main , et l’autocollant “Baguépi” collé sur le torse. Et les autres. Ils ont un bob Ricard…
Quand je pense que France Télévision met une fortune à produire des docus fictions sur l’odysée de l’espèce alors qu’il suffirait d’avancer le direct de l’étape du tour d’une bonne heure ….