mercredi 28 février 2007

L’ennui dans une prairie

Une petite fille dévale une colline où l’herbe est haute et fleurie. Elle est suivie par ces deux sœurs. Grisées par la pente et la vitesse, elles sont mortes de rire. Soudain la plus jeune tombe, tête première. Le temps s’arrête. Elle se relève des fleurs dans les cheveux et dans les narines. La robe pleine de vert et le genou esquinté. Apparemment tout va bien puisqu’elle se marre toujours. Au bas de la colline, ses parents dans leur charrette les regardent mort de rire aussi ! Hé oui, à la petite maison dans la prairie, on est toujours heureux !
Le père Ingalls passe son temps à couper du bois, à planter des poteaux et à aller à l’église. La mère Ingalls, elle, fait des cookies toute la journée, la lessive et fait ses courses chez une épicière à la langue de vipère. Attention pas de gros mots, ni de mauvais de gestes. Tout est parfait. Et si un malheur s’abat sur la prairie, ce n’est qu’une épreuve divine pour purifier l’esprit. Quelle chance !!
Mouais ! J’ai quand même l’impression que l’on doit se faire méchamment chier chez les Ingalls. Pas une bière fraîche dans le cellier. Pas un plant d’herbe folle dans le jardin. Interdiction de péter au lit, même si l’on a fait sa prière d’avant dodo. Mais bordel qu’est ce que c’est cette famille de tarés ?
Quand je vois l’une de mes filles se vautrer, je ne reste pas à la regarder en me tordant de rire ! D’ailleurs comment se fait il que ces filles courraient après la charrette de leur parents ? Ils ne seraient pas un peu tortionnaires le père et la mère Ingalls ? En fait, je suis sur que la petite maison dans la prairie est un repère de refoulés. Il faut entendre ce que dit Charles Ingalls lorsqu’il se donne un coup de marteau sur le pouce. On est loin des prêchi prêcha d’avant la première cuillère de soupe. Idem pour Caroline Ingalls, qui pète un câble à ne plus pouvoir enlever le vert des robes de la dernière. D’autant plus que la naine refait le même coup à chaque générique. Paraît il que la dernière fois, elle l’aurai coincée contre l’écurie et l’aurait menacée de la pendre à la place de la cloche du clocher de l’église. J’attends le prochain générique avec impatience …Et la dernière des filles seraient en pleine crise d’adolescence : derrière ses cheveux longs bien brossés se cacherait un esprit tourmenté … elle rêverait d’être aveugle pour ne plus voir la gueule de premier de la classe de son père !

Malheureusement la série télé ne nous a jamais montré le côté obscur de cette famille.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

yo charles est un pervers pour preuve il plante des piquets tte la journée alors que sa fille aveugle se l'ai prend en pleine face tout le feuilleton!!!!ils sont pas très catholiques ces gens là!!!!!

Anonyme a dit…

les prend! grosse faute désolée

Lionel Dujol a dit…

Le planter de piquets n'a jamais été catholique, enfin sauf un , jesus je crois ... ils ont voulu le mettre au piquet pis finalement ils n'avaient qu'une crois sous la main ! Sinon des piquets de partout dans les églises !

Anonyme a dit…

yo c'est pas çà l'histoire de jésus tout le monde sait qu'il est l'inventeur du percing!!!enfin un piquet oui heureusement qu'ils ne l'ont pas noyé on aurait l'air con avec un aquarium au dessus de nos lits enfin nos lits leurs lits !!!!!