vendredi 29 juin 2007

Au royaume de la beaufferie … les beaufs sont rois


la beaufferie est un grand royaume. On y rentre souvent, on en sort plus difficilement. Cette pensée hautement intellectuelle m’est venu au volant de ma voiture en attendant que le feu passe au vert. Certains se cure le nez devant les feux rouge, moi je cogite sur tout et surtout sur rien. Dans ce cas précis, c’est en observant un piéton que m’est venu cette idée de beaufferie. Interpellé par cette remarque je me suis demandé ce que c’était finalement un beauf. Terme générique qui est finalement bien difficile à définir précisément. Quels seraient les critères à définir pour définir le beauf.
Les vêtements ? le training adidas, le bermuda aux palmiers fluos, les sandalettes avec des chaussettes bleu foncé, le maillot de corps “filet” embraillé dans le short sport moule burnes (redoutable celui là), les lunettes noires Lacoste aux carreaux gigantesques ? Il est vrai que tout cela semble bien définir l’aspect du beauf. Le seul problème est que je porte le bermuda fluo lorsque je rentre à la maison après le boulot. Et pourtant je ne me compte pas permis les beaufs….
Les loisirs peut être? Il aime regarder le foot sur TF1 avec une kro à la main. Il adore la star academy parce que c’est un passionné de musique et que là au moins, on voit des vraies chanteuses, bien blanches avec une vraie voix. D’ailleurs il est admiratif devant Pagny parce que lui c’est un vrai rebelle qui ferme pas sa gueule …..Jusque là, ça pourrait correspondre. Mais la encore, il m’arrive de regarder du sport à la télé avec une bibine à la main. Surtout le vélo, où l’on voit quand même de belle brochette de blaireaux. Musicalement je suis tranquille … quoique. Il m’arrive de chanter avec Hervé Villar lorsque j’écoute Nostalgie dans ma bagnole ! Heureusement que je suis le seul à le savoir ….
Le comportement ? Le beauf part chaque année au même endroit en vacances, dans le même camping et s’arrête dans les même aires d’autoroute. Bon d’accord je vais chaque année dans le même petit village haut alpin et je m’aperçois que pour y aller je fais toujours l’arrêt pipi au même endroit …..Putain c’est pas bon tout ça !!! Je cumule sévère : le short fluo, la bibine à la main et l’arrêt pipi au bord de la route !!!! J’y crois pas je suis un sujet du royaume de la beaufferie. Le plus dingue c’est que le mec qui traverser le passage piéton et qui a provoqué cette réflexion ne ressemblait pas du tout à cela …….. Bon au prochain feu je me gratte copieusement la narine droite.

samedi 23 juin 2007

Arme de destruction massive

Je crois qu'il est de mon devoir de vous prévenir. Nous avons tous à la maison, une arme de destruction massive. Ne chercher pas dans votre cuisine, ni sur l'établi du fond du garage. Non, cette arme se love dans l'armoire de votre chambre. Dans le tiroir du bas. Celui des chaussettes.

Eh oui, mine de rien, la chaussette est un objet qui peut provoquer des dégâts incommensurable dans votre existence. Attention, je ne parle de n'importe quelle chaussette. Je vous parle de la chaussette trouée. Celle que l'on enfile le matin par flemmardise ou sous la pression d'un lever tardif. Après tout, qui saura que mon gros orteil prend le frais dans ma chaussure droite .... Erreur stratégique monumentale. Cette facilité est un skud high tech qui ne vas pas tarder à vous péter en pleine figure.

Sachez le, les jours où vous enfilez une chaussette trouée ne sont pas des jours ordinaires. Une logique malfaisante se déclenche à laquelle il est difficile d'y échapper. Est ce par hasard si ce jour là, un ami vous invite à prendre l'apéro chez lui et que par respect à sa moquette rase - et à sa femme aussi, un petit peu - il vous demande de quitter vos chaussures ? Est ce un hasard si ce jour là vous vous tordez la cheville au bureau et qu'il va bien falloir enlever votre chaussure devant tout vos collègues qui insistent pour voir si ce n'est pas trop grave ? Est ce un hasard si ce jour là, vos chaussures de rêves sont honteusement soldées et qu'il va bien falloir les essayer devant la charmante vendeuse ?

Il n'y a jamais de hasard. Avec les chaussettes trouées en tout cas. Voyez y même un théorème : chaussette trouée + orteil aéré = réputation ruinée.

Un conseil. Avant que le conseil de sécurité de l'ONU ne soit saisi, faites le ménage dans votre tiroir du bas. Éliminez les paires indignes et désarmez votre armoire. Surtout, et avant qu'il ne soit trop tard, ayez le pied pacifique.

mardi 19 juin 2007

La french chanson

Lui Tu sais pourquoi ils ne sous -titrent pas les clip en anglais ?
Moi sceptique : non
Lui : ben parcequ’ils disent que des conneries. Et crois moi ça plomberai leur vente. La chanson française au moins c’est parlant, c’est construit.
Moi : Attends il y a autant de conneries chantées en français qu’en anglais.
Lui : Ben je ne peux pas te dire je ne comprends rien à l’anglais !
Moi - long silence -
Lui : La France c’est pas comme les anglophones. Nous avons l’amour de la langue.
Moi : Ok. N’empêche que tu trouves de belles fautes de syntaxe dans la chanson française !
Lui : Je serai curieux de voir cela !
Moi : Les français aiment bien chanter « mon … à moi », ce qui est un pléonasme. Si c’est mon, c’est forcément à moi.
Lui – le regard vide de sens-
Moi : Y a plein d’exemples : Franck Alamo dans Biche oh ma biche « Mon avis à moi »! « Mon mec à moi » avec Patricia Kaas, « Mon truc à moi » avec Zizi Jamere.
Lui : Bah tu prends que des vaches.
Moi : Piaf ! C’est une référence Piaf. Et bien elle ne s’est pas gênée pour dire « Mon manège à moi »!
Lui : c’est un effet de style ! Enfin à mon avis à moi ….
Moi : Mouais. Quand Lavoine dit « Tellement si belle » dans les yeux revolvers, je ne suis pas sur qu’il soit dans l’effet de style. N’empêche que quelque fois on se demande si le mec qui a écrit les paroles n’a pas un peu picolé. Le Corbeau blanc de Barbara commence par « un matin ou peut être une nuit ». Faut comment avoir déjà bien morflé pour ne plus savoir si tu te lèves ou tu te couches. Remarque après tu comprends mieux pourquoi elle voit des corbeaux blancs. !!
Lui : C’est de la poésie tout cela !! Ils veulent que ce soit beau à entendre.
Moi : t’as pas tort. C’est vrai qu’il y a des morceaux où avec des jolis mots ils disent des choses plus dégueu. Il était une fois : « j’ai tellement rêvé d’elle, que les draps s’en souviennent », Je te fais pas un dessin.
Lui : Putain j’avais jamais fait gaffe …. Il faudrait qu’ils sous titrent les clips français alors ?
Moi : …

lundi 11 juin 2007

Qu’est ce que tu fais pour les vacances?

Voilà l’été. Ca sent bon les vacances. Pour moi ce n’est pas pour tout de suite. Comme la grande majorité des français je mettrai les voiles au mois d’août. Mais bon, même s’il faut se taper le mois de juillet, les vacances sont là à tourner autour de nous. D’ailleurs au boulot le mois de juillet n’est pas un moment de grande efficacité. C’est vous dire si je m’installe doucement dans le farniente aoûtien.
Doucement parce qu’il y a un truc qui freine un peu mon élan. Le départ en vacances. De manière général c’est une belle galère. Faut déjà préparer ces bagages. Je déteste ça. On n’en amène trop ou pas assez, mais rarement suffisamment. Moi je suis plutôt pas assez, ma femmes et mes filles sont elles dans l’excès. Surtout mes filles. Je les travaille au corps une semaine à l’avance pour qu ‘elle renonce à amener l’intégralité de leur chambre avec elle, mais en vain. Il y a les sacs de fringues et de jouets pour les vacances et ceux pour le voyage. Je me retourne désespérément vers ma femme qui me tend son sac de fringues et de chaussures pour les vacances et celui pour le voyage. Dans ces moments de grandes difficultés, je lutte pour que le Dalaï Lama ne s’éloigne pas trop de moi. Mais la tradition veut qu’à la veille du départ, tout le monde s’engueule copieusement dans la baraque. C’est immuable et inévitable. A croire que nous avons inconsciemment instauré dans la famille un rite de passage.
Nous devons d’ailleurs y prendre goût puisque souvent, nous le perdurons pendant le voyage. Il fait 50° au soleil, il y 30 km de bouchons, il n’y a plus rien à bouffer dans la caisse, cela fait deux heures que je me tape la « positive attitude » de Lorie, bref tous les ingrédients du départ en vacances sont réunis. Au lieu d’être fou de joie de partir à quatre à la mer, nous ne trouvons rien d’autre que de continuer notre rite de passage dans les 4 m² de la voiture. Je reproche à ma femme qu’elle n’a pas assez pris à manger, qui, elle même me fait comprendre que je roule comme un pépé et qu’à ce rythme on ne sera pas arrivé avant demain matin, avec en arrière fond mes filles qui chialent parce que l’une a piqué la Barbie Flash & Show de l’autre. Inutile de vous cacher que les nerfs sont mis à rude épreuve. Ce qui me rassure est lorsque je regarde les autres voitures bloquées dans l’embouteillage, j’ai à quelques choses prés la même vision apocalyptique : des yeux exorbités, des doigts pointant furieusement des visages, des bouches grandes ouvertes et des veines du cou gonflées à en faire péter des colliers. Ouf nous sommes dans la norme.
J’exagère un peu. Il y a quand même de bon moments pendant le voyage. Ok il faut vite le dire. Tenez, le jeu des couleurs. Moi en principe je choisi souvent les voitures de couleur rose. Comme ça je suis sur de ne pas être débordé par ces moments ludiques. Le souci est que si par malheur une voiture effectivement rose nous double sur l’autoroute, c’est l’hystérie générale dans la voiture parce que papa a enfin marqué son premier point. Y a aussi le jeu des plaques d’immatriculation. Tiens un 26, comme nous. Un 38, un voisin! Un 75 ……no comment. Il paraît que c’est très instructif …. ma femme l’a lu dans le dossier spécial vacances du magazine Elle. Je dirais plutôt bien franchouillard. Cela aussi est dans le rite de passage !!!!
Mais bon que voulez vous, même si tout ce cirque est pénible à vivre, cela fait partie de l’ambiance grandes vacances. Mais attention !! je me garde bien de le dire autour de moi. Aux potes, j’explique que je suis parti à la fraîche, que l’autoroute était déserte, que les filles ont dormi pendant le voyage ce qui nous à permis d’écouter le concerto du couronnement de Mozart jusqu’à bon port avec nos mains posée sur le levier de vitesse ……. quoi berk !!!

mercredi 6 juin 2007

Le vent dans le dos.


La première chose que je regarde lorsque je me lève le dimanche matin, est le sens du vent. Non pas que je suis un adepte du phénomène éolien, mais parce que je suis un cycliste du dimanche et le vélo c’est une histoire de vent. Tout dépend de lui : le sens de l’itinéraire de la ballade, la gestion de l’effort et les stratégies d’équipes dans les conditions de course. Je vous rassure, je me contente de la ballade et de gérer tant bien que mal mon effort. Les seules courses que je fais sont celles du centre Leclerc le samedi matin …. et encore. Vous aurez donc compris que la direction du vent détermine en grande partie ma motivation voire mon humeur du dimanche matin.
deux possibilités s’offrent à moi. Y a pas de vent. Je cesse immédiatement de me gratter la fesse droite, je bombe le torse et avec le regard de l’inspecteur Harry je déclare à ma femme : “Aujourd’hui chérie, je fais péter les manivelles !”. le souci est qu’aux premiers tours de pédales je m’aperçois que je n’aurai pas dû, hier soir, me resservir une grosse assiette de choucroute …..
Y a du vent. Je continue de me gratter la fesse droite et pendant longtemps. Aussitôt je me remémore le conseil donné par Raymond Poulidor lors de l’inauguration du But de Tataouïne les bains : “Il faut partir vent de face pour revenir vent de dos”. Ah Raymond tu nous manques déjà …. Ok poupou, d’où vient le vent ? Mince, il vient du côté le plus difficile de ma ballade; il va falloir que je me tape ce morceau quasi à froid. Je me gratte toujours la fesse droite…. “ça va chéri, tu m’a l’air perdu ?”, “t’inquiéte je savoure d’avance la belle ballade que je vais faire !!”. Et là je m’interroge. Il doit picoler un peu le Poulidor, à force d’inaugurer le moindre poulailler. Son conseil il a dû le donner sous l’effet de la prune du pére Trucmuche. Au diable le vent de face je parts vent de dos. Avec le regard de l’inspecteur Clousaud je déclare à ma femme : “Aujourd’hui chérie, je fais péter les patins !”. Mais même le vent de dos, je m’aperçois très vite que j’ai fait hier soir une erreur tactique en mangeant deux Big Mac…
Il y a quand même des dimanche matin ou j’affronte le vent de face. Ca me donne l’impression d’être un cycliste trés pro et mentalement imbattable. Mais putain c’est dur et je n’ai rien mangé de lourd la veille. Mais bon je sais que tout à l’heure j’aurai le vent de dos et le retour se fera en roue libre. Enfer et damnation le vent tourne et je l’ai de face jusqu’au bout. J’en étais sûr, un vrai poivrot Poulidor.

Un grand moment de solitude


La vie est parfois cruelle. Je ne vous parle pas de grands malheurs. Non, non, je pense ici à ces petits événements qui ponctuent notre vie et qui nous plongent tous dans des instants de grandes solitudes. Vous ne voyez pas. Tenez, le monsieur du fond de la salle qui mène des fouilles quasi archéologiques dans sa grotte nasale et que je montre du doigt afin que tout le monde puisse le voir, connait à l'instant même un grand moment de solitude ......Vous n'êtes toujours pas convaincu. Bon, sortons l'artillerie lourde. Le coup de l'ascenseur est un grand classique qui en principe assassine votre réputation ad vitam eternam.

Imaginez vous dans un ascenceur en compagnie de deux charmantes jeunes femmes. Vous ne les connaissez pas personnellement mais vos regards se sont déjà croisés à maintes reprises dans les couloir du bureau. Vous savez, ces coups de regards complices qui vous font immédiatement penser que si momone n'était pas à la maison ..... Bref, vous voila en compagnie de personnes dont à priori le courant passe. mais soudain voila qu'un rototo discret vient vous gonfler les joues. Apparemment elles ne se sont aperçues de rien. Vous êtes fier de votre maitrise de soi. Mais à peine cette pensée vous effleure l'esprit qu'une effroyable odeur de charcutaille envahie l'ascenseur. La notion de l'espace n'est pas simplement visuelle. Croyez moi qu'en ces instants vous avez parfaitement conscience par l'olfactif qu'un ascenseur c'est tout petit, mais vraiment tout petit.
Pas de panique, après tout vous êtes trois et l'une d'elle peut parfaitement croire qu'il s'agit de sa copine.....Mais les regards qu'elles vous jettent ne vous semblent plus complices mais bien accusateurs. Faisons comme si de rien n'était et faisons mine de chercher du regard d'où peut bien venir cette odeur de charcuterie. Vous souriez bêtement en tournant la tête vers le miroir collé sur l'une des parois de l'ascenseur. Et là horreur, vous apercevez coincé entre vos deux incisives un bout de peau de soucisson. Plus de doute, elles savent que c'est vous. Je sais, je sais, vous avez envie de hurler un cri néanderthalien pour libérer tout votre embarras. Mais vous ne pouvez pas. Pourquoi ? Ben parceque vous n'êtes pas tout seul et pourtant croyez moi vous vivez un grand moment de solitude.

lundi 4 juin 2007

Je suis un winner !!

Beaucoup d'entre nous n'aime pas le mois de novembre. Le retour du froid, des journées plus courtes, une grisaille ambiante plombent le moral des plus motivés. Mes amis je vous le dit il faut que ce ditact mélancolique cesse au plus vite !!! Comment ? En se persuadant que nous sommes tous des êtres extra-ordinaires ! Des winners ! Attention, je ne parle pas ici de personnages hors du commun, mais de petits gars comme vous et moi, qui par des gestes a priori annodins se révélent être des gagneurs. Vous en doutez ? Voici une liste non exhaustive d'actes qui font ou feront de vous des winners:
- réussir un créneau du premier coup sans toucher les parechocs des voitures qui vous entourent et par de même sans déclencher la moindre alarme. Cela vous paraît fastoche ! Essayez et on en reparle.
- replier correctement une carte routière en une seule fois, sans jamais se planter de sens. Franchement les personnes qui arrivent à faire cela se rapproche plus du mutant que de l'être humain normalement constitué.
- se cogner le petit orteil contre le pied du lit sans hurler la moindre insulte. Nous avons tous vécu ces petits moments de douleur intense où notre cerveau disjoncte et ne s'exprime plus que par des mots qui ne figurent toujours pas dans le Larousse. Pas de gros mots même si gros bobo : vous êtes un winner.
- Casser des oeufs sans se mettre sur les doigts de ce liquide immonde et visqueux qu'est le blanc d'oeuf . Même Maïté s'en met partout, j'ai vérifié à la vidéo. D'accord, elle a de gros doigts mais c'est quand même une pro de la cuisine !
- Resister à l'envie d'aller faire pipi lorsque l'on est bien au chaud dans son lit le dimanche matin, alors que nous savons pertinemment que notre vessie est sur le point d'exploser ! Sur ce truc j'assure pas trop mal. Je pense même pousser les limites du supportable assez loin. En cela je suis donc un winner, car croyez moi ça n'est pas à la portée de tous !

Nous sommes donc tous des winners que cela soit en mai, en janvier ou en novembre . Le seul problème est que cela est peu visible, pas trés spectaculaire. Aussi je vous propose de prendre possession du kit de winner que nous propose l'exellent site messageacaractereinformatifs.com. Ce kit se compose :
- d'un diplôme de winner que vous pourrez soit afficher au bureau afin d'épater votre chef de service qui lui est un loser, soit dans votre salon histoire de montrer qui commande dans cette barraque.
- de la carte de membre winner's club qui sera du meilleur effet au côté de votre carte Vidéo futur.
- du macaron du winner à coller sur votre parebrise, afin d'établir tout de suite que vous êtes un dieu du créneau en ville.
- enfin du sceau winner's club qui illuminera vos courriers.

Aussi chers amis, n'hésitez plus! Faites valoir définitivement vos qualités de gagneurs à cet enfoiré de mois de novembre en adhérent au winner's club.