Voilà l’été. Ca sent bon les vacances. Pour moi ce n’est pas pour tout de suite. Comme la grande majorité des français je mettrai les voiles au mois d’août. Mais bon, même s’il faut se taper le mois de juillet, les vacances sont là à tourner autour de nous. D’ailleurs au boulot le mois de juillet n’est pas un moment de grande efficacité. C’est vous dire si je m’installe doucement dans le farniente aoûtien.
Doucement parce qu’il y a un truc qui freine un peu mon élan. Le départ en vacances. De manière général c’est une belle galère. Faut déjà préparer ces bagages. Je déteste ça. On n’en amène trop ou pas assez, mais rarement suffisamment. Moi je suis plutôt pas assez, ma femmes et mes filles sont elles dans l’excès. Surtout mes filles. Je les travaille au corps une semaine à l’avance pour qu ‘elle renonce à amener l’intégralité de leur chambre avec elle, mais en vain. Il y a les sacs de fringues et de jouets pour les vacances et ceux pour le voyage. Je me retourne désespérément vers ma femme qui me tend son sac de fringues et de chaussures pour les vacances et celui pour le voyage. Dans ces moments de grandes difficultés, je lutte pour que le Dalaï Lama ne s’éloigne pas trop de moi. Mais la tradition veut qu’à la veille du départ, tout le monde s’engueule copieusement dans la baraque. C’est immuable et inévitable. A croire que nous avons inconsciemment instauré dans la famille un rite de passage.
Nous devons d’ailleurs y prendre goût puisque souvent, nous le perdurons pendant le voyage. Il fait 50° au soleil, il y 30 km de bouchons, il n’y a plus rien à bouffer dans la caisse, cela fait deux heures que je me tape la « positive attitude » de Lorie, bref tous les ingrédients du départ en vacances sont réunis. Au lieu d’être fou de joie de partir à quatre à la mer, nous ne trouvons rien d’autre que de continuer notre rite de passage dans les 4 m² de la voiture. Je reproche à ma femme qu’elle n’a pas assez pris à manger, qui, elle même me fait comprendre que je roule comme un pépé et qu’à ce rythme on ne sera pas arrivé avant demain matin, avec en arrière fond mes filles qui chialent parce que l’une a piqué la Barbie Flash & Show de l’autre. Inutile de vous cacher que les nerfs sont mis à rude épreuve. Ce qui me rassure est lorsque je regarde les autres voitures bloquées dans l’embouteillage, j’ai à quelques choses prés la même vision apocalyptique : des yeux exorbités, des doigts pointant furieusement des visages, des bouches grandes ouvertes et des veines du cou gonflées à en faire péter des colliers. Ouf nous sommes dans la norme.
J’exagère un peu. Il y a quand même de bon moments pendant le voyage. Ok il faut vite le dire. Tenez, le jeu des couleurs. Moi en principe je choisi souvent les voitures de couleur rose. Comme ça je suis sur de ne pas être débordé par ces moments ludiques. Le souci est que si par malheur une voiture effectivement rose nous double sur l’autoroute, c’est l’hystérie générale dans la voiture parce que papa a enfin marqué son premier point. Y a aussi le jeu des plaques d’immatriculation. Tiens un 26, comme nous. Un 38, un voisin! Un 75 ……no comment. Il paraît que c’est très instructif …. ma femme l’a lu dans le dossier spécial vacances du magazine Elle. Je dirais plutôt bien franchouillard. Cela aussi est dans le rite de passage !!!!
Mais bon que voulez vous, même si tout ce cirque est pénible à vivre, cela fait partie de l’ambiance grandes vacances. Mais attention !! je me garde bien de le dire autour de moi. Aux potes, j’explique que je suis parti à la fraîche, que l’autoroute était déserte, que les filles ont dormi pendant le voyage ce qui nous à permis d’écouter le concerto du couronnement de Mozart jusqu’à bon port avec nos mains posée sur le levier de vitesse ……. quoi berk !!!
2 commentaires:
t'inquiète, tu es totalement dans la norme! les engueulades en bagnole c'est génial et si tu as un GPS c'est encore mieux!
Nice shaare
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