Peut être avez vous eu ce sentiment ? Je suis toujours étonné lorsque je regarde des photos de mon adolescences par ma tronche de cake et par mon allure de blaireau. Le plus agréable est que les personnes qui vous entourent à ces moments là, confirment ce constat. Ils sont gentils ……Tout le monde se marre et moi le premier, en se disant qu’aujourd’hui c’est quand même plus mieux bien. Ouf, je m’en sors pas trop mal!! Et pourtant. Je sais que je ne suis pas très honnête. J’ai en fait adoré cette période de tronche de cake. C’était les 80’s; c’était l’adolescence et tout ce qui va avec.
Ceux qui ont la trentaine bien avancée savent de quoi je parle. Et je n’en doute pas une seconde, vous avez eu aussi la cake attitude. Ça ne vous dit rien! Ah bon. Attendez. La frange courte et la nuque longue. Non ! Le pantalon de survête avec Kappa écrit sur toute la longueur de la cuisse droite. Et les Adidas Nastase ? Et vous les filles, le collant en laine tourné jusqu’au cheville pour faire comme dans Flashdance. What a feelin’ !!! Hé ! Qui ne s’est pas grillé les neurones sur un Rubik’s cub dans les couloirs de son collège. Ou encore à faire des figures du tronc de dieu avec son yoyo fluo ! Mieux, les jeux électroniques. Le Donkey Kong à double écran. Tu l’avais, tu étais le roi de la cour. Tu ne l’avais pas, tu essayais d’être à la cour du roi. Moi je rêvais d’avoir un Vectrex. Trop cher. Alors je noyais ma déception dans des Tangs à l’orange surdosés que je sirotais en regardant Albator, Capitaine flam, Goldorak et consorts. Bon Ok, je regardais aussi Candy, mais je n’en disais rien aux copains. D’ailleur je ne vous en ai pas parlé. Je ne vous parle pas non plus du Malibu torché en cachette dans les boums des copines ( vomi en cachette aussi, dans le jardin de la copine), ni des cigarettes crapotées crânement sur la selle d’un Piaggio Ciao. Je vous épargne aussi les boutons blancs et les litres de Biactol.
Alors, ça vous parle tout cela quand même !! Et d’autant plus lorsque vous revoyez vos photos qui vous montre en pantalon de varape vert fluo avec un walkman de 15 kg à la main et deux grosses boules de mousse noire collées aux oreilles. ” trois nuits par semaine”, “Tarzan Boy”, “Les démons de minuit” ou encore “Macumba” (vous savez celle qui danse tous les soirs pour les docker du port ….) grésillaient dans ce casque. Musique piquée à la sauvette sur Skyrock et NRJ, radios alors naissantes. Allez encore un petit effort. Le smurf, la street dance. Mon épaule garde encore la marque de la dalle en béton du garage sur laquelle je m’exerçais. Je n’avais pas remarqué que dans le clip les mecs tournés sur un tapis…Bien sur aujourd’hui, je ne cesse de répéter qu’à l’époque je n’écoutais que Depeche mode, U2, The Cure ou encore simple Minds. Ce n’est pas faux. Mais ce n’est pas vrai aussi.
Alors les gars, ça y est vous restituez? Tronche de cake et fringue de blaireau sur polaroïd. Comment ça non! Arrêtez vous m’inquiétez ……
PS : je vous arrête tout de suite. Le mec sur la photo, ce n’est pas moi.
mercredi 25 avril 2007
jeudi 19 avril 2007
Petites tentations, grosse volonté
Etre tenté. Voila ma foi un sentiment que nous connaissons tous et qui met à rude épreuve notre volonté. Je ne parle pas forcément des grandes tentations. Non. Je fais plutôt allusion aux petites tentations quotidiennes qui démontrent que notre capacité à résister se réduit bien souvent en une simple intention.
Exemple. L’apéro est un moment de grande tentation. Le petit bol de cacahouètes grillées à sec et aromatisées aux épices est diabolique. Au départ nous piochons copieusement et puis très vite nous nous disons, allez la dernière. Cette dernière signifie bien souvent une dernière poignée. Alors que notre cerveau nous indiquait plutôt la dernière cacahouètes. Alors nous piochons copieusement. En principe cette fournée là on l’apprécie, parce que nous savons que c’est le dernière. En principe. A peine avalé, la tentation se réactive : allez quoi c’est fête ce soir, tu peux te permettre de te gaver ! Nous observons autour de nous. Les autres apparemment ne se posent pas ce genre de question. Ma voisine vient de s’enquiller une brouette de chips. Et pourquoi pas moi ! Et pof, vas y que je m’enfile une dernière poignée. Pour le coup nous le disons aux autres en se servant : « Je prends encore une cacahouètes et j’arrête », histoire cette fois ci de prendre les convives à témoins. A peine dit ça, l’hôtesses de maison se rapplique avec un gigantesque saladier rempli de guacamol accompagné de chips mexicaines … .
Vous l’aurez compris ne pas succomber à ces petites tentations c’est faire preuve d’une extraordinaire volonté. Une volonté quasi surhumaine. Sincèrement, une fille qui résiste à l’envie de se regarder dans le reflet d’une vitrine est une mutante. Un homme qui seul dans un ascenseur n’en profite pas pour se fourrer le doigt dans le nez ou pour remettre ses bijoux de famille en ordre est un extra terrestre. Plus fort, que celui ou celle qui n’a jamais commencé par le biscuit au chocolat dans une boite d’assortiments lève le doigt.
En ce qui me concerne, je tombe toujours dans le panneau. Même pour le coup de la vitrine, c’est vous dire. Alors permettez moi quand même de lever mon chapeau à tous ceux qui résistent et qui sont au final un exemple de volonté. Ceci dit ….on doit méchamment se faire chier avec eux !
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mercredi 18 avril 2007
Y a des pêches melbas qui se perdent !
Nous sommes en plein milieu des années 8O dans la petite vallée alpine du Valgaudemar. C’est l’été. Moi et Cyril, mon meilleur ami, sommes à l’affût des jeunes filles en vacances dans notre vallée. Surtout celle des colonies de vacances. Pour remplir cette activité, ô combien importante pour des adolescents en pleine effervescence pubère, nous glandions en terrasse du café du village afin de bondir promptement sur la moindre demoiselle qui nous aurait tapé dans l’œil. Et cela tombe bien puisque voila deux charmantes jeunes filles. Je vous épargne les dialogues hautement intellectuels de ce premier contact. Je vous renvoie aux échanges fournis d’Hélène & les garçons ou du Miels et les abeilles. Ne faites pas ceux qui ne savent pas de quoi je parle ! Tout comme moi vous avez certainement cédé à la tentation de zapper sur ces séries à deux balles dès que vous étiez seul devant votre télé. En plus les filles (et les mecs aussi d’ailleurs) étaient vachement belles. C’est vous dire si la tentation était grande. Bref après quelques formules d’approches sans aucune originalité, nous invitions ces charmantes filles à partager nos verres en soirée à la même terrasse.
Après s’être abondamment lavé le visage avec des litres de biactols, aspergé le corps de déodorant Fabergé senteur Musc, le must, enduit nos cheveux de gel « stu-stu pour les cheucheu », nous voici fidèle au poste en terrasse du café « Chez Michou ». Je sais chez Michou », ça ne vaux pas le « Café des beaux arts » ou encore le « Rendez vous des amoureux », mais lorsque que l’on a que cela sous la main, on ne fait pas le difficile avec l’enseigne. Voici donc nos colombes et le jeu de séduction commence. Et vas y que je me la joue le mec désabusé, qui ne supporte pas les autres garçons de son âge qui sont et font vraiment trop gamins. Vas y que je te fais le garçon qui comprend hyper vachement bien les filles et tous leurs problèmes existentiels. Ben voyons. Vas y en fait que je ne te fais pas le vrai mec que je suis en fait. Mais ce n’est pas grave puisque le courant semble passer. Super !!!!. Je fini ma pêche Melba (comment ça c’est pas romantique non plus la pêche melba) et direction le coin sombre pour conclure.
Mais notre existence est ponctuée d’imprévu. Au moment même ou j’avale ma dernière cuillère de glace à la vanille, un homme entre en terrasse. Il est bouffi, rouge avec des reflets violet, titube et trébuche sur tout ce qui se présente à lui. Tout le monde bien sur l’observe avec angoisse. Comme je me trouve particulièrement intéressant ce soir là, je me permet une remarque : « Mais qu’est ce que c’est que ce poivrot puant la vinasse qui vient nous emmerder !!! ». « Mon père ! » Me répond ma ex futur conquête. A remarque intelligemment constructive, réponse délibérément destructive. Je vous assure qu’à ce moment très précis, vous savez exactement ce qu’est l’hiver nucléaire qui suit l’explosion d’une bombe atomique. Une seule idée en tête : comment survivre ? Ma solution fut radicale. J’ai mis ma tête dans mon pull, je me suis levé sans un mot et je suis parti en titubant et trébuchant sur tout ce qui se présentait devant moi.
Après s’être abondamment lavé le visage avec des litres de biactols, aspergé le corps de déodorant Fabergé senteur Musc, le must, enduit nos cheveux de gel « stu-stu pour les cheucheu », nous voici fidèle au poste en terrasse du café « Chez Michou ». Je sais chez Michou », ça ne vaux pas le « Café des beaux arts » ou encore le « Rendez vous des amoureux », mais lorsque que l’on a que cela sous la main, on ne fait pas le difficile avec l’enseigne. Voici donc nos colombes et le jeu de séduction commence. Et vas y que je me la joue le mec désabusé, qui ne supporte pas les autres garçons de son âge qui sont et font vraiment trop gamins. Vas y que je te fais le garçon qui comprend hyper vachement bien les filles et tous leurs problèmes existentiels. Ben voyons. Vas y en fait que je ne te fais pas le vrai mec que je suis en fait. Mais ce n’est pas grave puisque le courant semble passer. Super !!!!. Je fini ma pêche Melba (comment ça c’est pas romantique non plus la pêche melba) et direction le coin sombre pour conclure.
Mais notre existence est ponctuée d’imprévu. Au moment même ou j’avale ma dernière cuillère de glace à la vanille, un homme entre en terrasse. Il est bouffi, rouge avec des reflets violet, titube et trébuche sur tout ce qui se présente à lui. Tout le monde bien sur l’observe avec angoisse. Comme je me trouve particulièrement intéressant ce soir là, je me permet une remarque : « Mais qu’est ce que c’est que ce poivrot puant la vinasse qui vient nous emmerder !!! ». « Mon père ! » Me répond ma ex futur conquête. A remarque intelligemment constructive, réponse délibérément destructive. Je vous assure qu’à ce moment très précis, vous savez exactement ce qu’est l’hiver nucléaire qui suit l’explosion d’une bombe atomique. Une seule idée en tête : comment survivre ? Ma solution fut radicale. J’ai mis ma tête dans mon pull, je me suis levé sans un mot et je suis parti en titubant et trébuchant sur tout ce qui se présentait devant moi.
samedi 14 avril 2007
Madeleine Forever : la mobylette bleue Motobécane
Faire le kéké sur sa mob !! Un passage presque obligé pour basculer de l’enfance à l’adolescence. Du moins pour les mecs. Ciao, 103 SP, Chappy tout est bon pour profiter de cette liberté nouvelle et surtout pour pavoiser devant les douces du collège. Tout? C’est vite dit. Moi je roulais sur la mobylette bleue de chez Motobécane. Je la piquais en fait à mon grand père. Je me suis vite aperçu que de faire le beau devant les gonzesse sur un vélo de course, m’enlevait de sérieuses options de conclure. Il me fallait une brel, et celle qui était à portée de main, était ce cyclomoteur d’un autre age. Bleue gitane, lourde, un klaxonne ridicule ( grrrriiiii grrriiiiii), des pédales et un rétroviseur incompatibles avec le mot discrétion, elle avait néanmoins un énorme atout : le confort. Des suspension dignes d’une DS et surtout une selle pas d’origine, confortable en cuir noir et d’une longueur interminable. L’idéal pour chaler , à l’aise, une copine voire deux. Le soucis était de faire accepter celle(s) ci de monter sur ce monstre à moteur. J’y est vite renoncé …
Aujourd’hui lorsque je parle avec les copains de leur mob d’antan, ils me disent tous qu’il y a belle lurette qu’elle est partie à la casse. La mienne est toujours dans le remise du grand père, et c’est avec fierté que je me dresse sur les pédales pour leur montrer qu’elle démarre encore au quart de tour. Tout le monde est admiratif. Je tiens ma revanche. Seulement il y en a toujours un pour me dire : c’est de la belle mécanique, mais alors qu’est ce que tu a l’air con la dessus !
Aujourd’hui lorsque je parle avec les copains de leur mob d’antan, ils me disent tous qu’il y a belle lurette qu’elle est partie à la casse. La mienne est toujours dans le remise du grand père, et c’est avec fierté que je me dresse sur les pédales pour leur montrer qu’elle démarre encore au quart de tour. Tout le monde est admiratif. Je tiens ma revanche. Seulement il y en a toujours un pour me dire : c’est de la belle mécanique, mais alors qu’est ce que tu a l’air con la dessus !
vendredi 13 avril 2007
Quand un air vous possède
Il n’y a rien de pire que d’être possédé par un air. On se réveille le matin et paf !!! nous voilà en train de fredonner une chanson venue de nulle part. Remarquez il n’y a rien de déplaisant la dedans sauf que dans la majorité des cas nous fredonnons spontanément un air qui nous débecte. Bien fréquemment il m’est arrivé de me surprendre en train de chantonner « sur un air latino, oh oh oh .. » ou encore « Sous les sunlight des tropiques » en remuant machinalement la tête vers l’arrière. Quand on est seul au volant ma foi c’est pas trop grave, mais lorsque l’on est en société c’est plus dérangeant. Pourquoi? Parce que nous passons pour un con. D’autant plus que quelques jours auparavant nous nous foutions de la gueule des has been de la chanson qui ne peuvent remplir aujourd’hui que les rayons poissonnerie des supermarchés. Tenez la semaine dernière j’ai eu le grand plaisir de croiser Daniel Guichard devant le stand Butagaz au Tour de France. Et bien pas loupé, 5 min plus tard je chantonnais « le gitan, le gitan, que tu ne connais paaaaas !!!! ». Croyez moi ou pas, mais la veille et toujours au Tour, j’apercevais Sheryl Crow à la fenêtre de la voiture d’équipe de son chéri, et pas le moindre air de « All i wanna do » ou « Soak up the sun » se baladait dans mon esprit dans les heures qui suivirent. Rien.
En vérité je vous le dit. L’air qui nous enchaine est une malédiction, un sort. Mieux! La vengeance des chanteurs has been. Ils nous font payer notre ingratitude à leur égard. Pensez donc, il y a 20 ans Claude Barzotti faisait tomber les gonzesses avec « Je suis rital et je le reste …. » et aujourd’hui il fait fuir la ménagère de moins de 50 ans. Et croyez moi y en a un paquet dans les grandes surfaces. C’est justice me diriez vous. Peut être. En tout les cas il s’est bien vengé sur moi, puisque je n’ai cessé de fredonner cette chanson de merde depuis que je l’ai entendu sur Nostalgie. D’ailleurs on devrait interdire Nostalgie. Cette radio est le grand instrument de vengeance de ces has been. Vous tombez sur cette station (presque) par hasard et vous êtes infecté pour la journée.« Méditerranéenneu, mais dieu que tu es belleu » Et allez s’est reparti.
Le plus infernal est de s’en défaire. C’est de la haute lutte car nous sommes profondément possédés. J’ai testé plein de trucs. Ecoute forcée de musique estimable. Mais rien n’y fait. Une seconde d’égarement et « laisse les gondoles à Venise » … La télé ! Y a pas mieux pour se vider la cervelle. Vite la télécommande, j’appuie sur la une….. hum….. pas de chanson spontanée ……. plus de mélodie néfaste dans la tête !!! ça marche !!. Fou de joie j’éteins la télé et pars me servir une bonne bière fraiche en chantonnant le générique d’Intervilles.
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mercredi 11 avril 2007
Blanche neige ou l’apologie du balai
Chaque fois que je regarde avec mes filles le classique de Disney Blanche neige et les sept nains je suis surpris de voir quelle image de la femme véhicule ce dessin animé. On y retrouve tous les clichés les plus tenaces sur la femme.
Le début est une histoire de jalousie féminine. La reine mère n’a rien d’autre à foutre que d’interroger son miroir à longueur de journée pour savoir qui est la plus belle femme du pays. Celui-ci en principe lui balance que c’est elle. Ce qui est normal vu le prix qu’elle a du payer cette petite merveille technologique. Mais là c’est le gros bug. Ce n’est pas la reine qui est la bombe du pays mais blanche neige sa propre belle fille. Elle s’étouffe de rage et décide de faire tuer la jeune fille qui, je vous signale, depuis le début du film brosse les pavés de la cour du château. En moins de 15 minutes le dessin animé nous offre une bien piètre image de la femme puisque celle-ci est narcissique, cruelle et une pro du lavage des sols. Le meilleur arrive.
Le premier mec de l’histoire rentre en scène. Il s’agit du chasseur qui est chargé de tuer Blanche neige et de rapporter son coeur à la reine. La tension est palpable dans le salon. Mais coup de théâtre celui-ci dans un dernier geste de bonté décide de laisser partir la jeune fille. Ben voyons, un mâle qui se respecte se doit de défendre la frêle gente féminine. Heureusement qu’y avait un mec sinon l’histoire était déjà finie !!! Blanche neige se sauve dans la forêt, mais celle-ci apeurée se tape un mauvais délire. Elle prend les arbres de la forêt pour des terribles monstres qui veulent la dévorer. Elle aurait fumé un joint que cela lui aurait fait certainement moins d’effet. Mais que voulez vous, les connexions cérébrales du cerveau féminin sont telles que le moindre fléchissement de branches provoque un cri à vous déplomber les molaires. Finalement elle débarque au beau milieu d’une clairière avec une charmante chaumière. C’est celle des sept nains.
Blanche neige entre et que croyez vous qu’elle fasse en premier ? Se reposer ? Non. Se restaurer ? Non plus. Elle fait le ménage car elle trouve que cette baraque est affreusement dégueulasse. Et voila notre donzelle qui fait la poussière, la vaisselle, la lessive et top du top la soupe pour les nains. Je ne sais pas vous, mais moi il me semble que lorsque l’on vient de se faire courser par un chasseur au milieu d’une forêt d’arbres monstrueux la dernière chose à laquelle on pense lorsque l’on trouve un abri c’est bien de faire le ménage. Mais Disney nous avait prévenu dés le début du film, Blanche neige est une obsédée des taches ménagères. Bien évidemment pendant que celle-ci s’éclate à dépoussiérer les tasses à café, les nains bossent à la mine…..eux ! D’ailleurs lorsqu’ils rentrent chez eux ils sont sciés de trouver la maison bien rangée, la soupe chaude et une gonzesse dans leur plumart. Avouez les mecs que l’on a tous rêver de vivre ça au moins une fois dans notre vie. Hum je m’égare et en plus ma femme s’approche de l’écran …
Fort heureusement il y au moins un nain lucide, grincheux, qui nous préviens de se méfier des femmes qui sont du poison (texto dans le film !!!). Il a bien raison le petit homme car la reine mère se transforme en sorcière et prépare pour Blanche neige une pomme empoisonnée. Belle métaphore quand même de l’obstination féminine : s’enlaidir pour arriver à ses fins. Franchement Walt t’y vas fort. Bien sur Blanche neige qui faisait encore le ménage tombe dans le panneau et croque la pomme. Celle-ci tombe raide dans une léthargie éternelle. Et pouf, voici le dernier mec de l’histoire, le prince charmant. Il est beau, jeune, intelligent et en plus il sauve Blanche neige par un irrésistible baiser. L’autre se réveille est tombe immédiatement amoureuse du prince. Les nains sont encore une fois sciés. Je suis quand même surpris de ne pas entendre grincheux s’exclamer : « mais qui s’est qui va nous faire à bouffer maintenant !!! »
Voila. C’est quand même pas très folichon tout cela. Le monde merveilleux de Disney ce sont des femmes soit narcissiques et cruelles soit soumisse et gourdes à souhait et des mecs gentils, bosseurs et magnanimes. Les amis j’ai l’impression que le père Bush devant sa télé n’a pas mangé ces bretzels que devant des match de base ball.
dimanche 8 avril 2007
Un pavé fait le printemps
Le cinéma, la musique ont leurs classiques. Le vélo aussi. Ah classique !! Voila un mot qui réveille ma passion cycliste endormie par les longs mois enchocolatés d'hiver, tout comme la nature qui s'éveille aux premiers rayons solaires D'ailleurs nous parlons des classiques du printemps. C'est vous dire qu'il y a de quoi titiller ma passion.
Une classique est par définition, une course d'un jour. Mais pas seulement, sinon la course de tataouïne les bains pour le dimanche de Pâques en serait une. Une classique c'est d'abord une course historique : Milan San Remo a 98 ans, Liege Bastogne Liége 113 ans ou encore 109 ans avec Paris Roubaix. Vous en connaissez beaucoup des évenements sportifs qui peuvent arguer de telles racines dans le temps? Mais ce n'est pas tout. Une Classique c'est surtout des secteurs pavés, des monts, des capi. C'est la Flandre, les Ardennes, le Nord. C'est de la boue, sinon de la poussière. C'est de la souffrance, surtout de la souffrance. Enfin ce sont des coureurs hors normes. Des gars qui appartiennent à l'élite très fermée des coureurs de classiques. Les "Flahutes". Eddy Mercx, Rick Van Looy, Roger De Vlaeminck, Jan Raas, Herman Van Springel, Sean Kelly, Francesco Moser, Johan Museeuw et peut être bientôt Tom Boonen sont tous des monuments du cyclisme. Au même titre que le Poggio, La tranchée d'Aremberg, le carrefour de l'arbre, le mur de Grammont, le Koppenberg, la côte de la Redoute....sont des lieux cyclistes cultes. Aussi lorsque nous regardons Paris Roubaix à la télé, nous ne voyons pas simplement que des mecs qui pédalent. Nous plongeons de nouveau dans ce bain historico- culturo-sportif.
Et puis surtout il y a du rêve. Lorsque je rentre de ma ballade dominicale, je passe par une toute petite route très mal goudronnée avec des nids de poule à la pelle. Force est de vous avouer qu'elle est ma tranchée d'Aremberg, mon carrefour de l'arbre. Je ne peux m'empêcher de la prendre à fond, hyper concentré afin de garder le haut du pavé et de ne pas glisser sur le bas côté. Lorsque j'aborde cette portion de route je suis De Vlaemink, ou mieux Hinault avec le maillot Arc en ciel. Lorsque j'en sort je suis Lionel, cycliste du dimanche, cramé comme ce n'est pas permis. J'y ai même crevé une fois. Je l'avais cherché. Le souci est qu'il n'y avait pas de moto assistance Mavic derrière moi. Ni devant d'ailleurs. J'avais beau lever les bras avec ma roue crevée à la main. Rien. Et la tout s'écroule. Plus de carrefour de l'arbre, plus de maillot arc en ciel, plus de rêve. Par contre un gros blaireau planté au milieu d'un chemin vicinal et qui s'aperçoit qu'il n'a rien pour réparer et qu'il a oublié son portable. Croyez moi, ça aussi c'est un classique !
Une classique est par définition, une course d'un jour. Mais pas seulement, sinon la course de tataouïne les bains pour le dimanche de Pâques en serait une. Une classique c'est d'abord une course historique : Milan San Remo a 98 ans, Liege Bastogne Liége 113 ans ou encore 109 ans avec Paris Roubaix. Vous en connaissez beaucoup des évenements sportifs qui peuvent arguer de telles racines dans le temps? Mais ce n'est pas tout. Une Classique c'est surtout des secteurs pavés, des monts, des capi. C'est la Flandre, les Ardennes, le Nord. C'est de la boue, sinon de la poussière. C'est de la souffrance, surtout de la souffrance. Enfin ce sont des coureurs hors normes. Des gars qui appartiennent à l'élite très fermée des coureurs de classiques. Les "Flahutes". Eddy Mercx, Rick Van Looy, Roger De Vlaeminck, Jan Raas, Herman Van Springel, Sean Kelly, Francesco Moser, Johan Museeuw et peut être bientôt Tom Boonen sont tous des monuments du cyclisme. Au même titre que le Poggio, La tranchée d'Aremberg, le carrefour de l'arbre, le mur de Grammont, le Koppenberg, la côte de la Redoute....sont des lieux cyclistes cultes. Aussi lorsque nous regardons Paris Roubaix à la télé, nous ne voyons pas simplement que des mecs qui pédalent. Nous plongeons de nouveau dans ce bain historico- culturo-sportif.
Et puis surtout il y a du rêve. Lorsque je rentre de ma ballade dominicale, je passe par une toute petite route très mal goudronnée avec des nids de poule à la pelle. Force est de vous avouer qu'elle est ma tranchée d'Aremberg, mon carrefour de l'arbre. Je ne peux m'empêcher de la prendre à fond, hyper concentré afin de garder le haut du pavé et de ne pas glisser sur le bas côté. Lorsque j'aborde cette portion de route je suis De Vlaemink, ou mieux Hinault avec le maillot Arc en ciel. Lorsque j'en sort je suis Lionel, cycliste du dimanche, cramé comme ce n'est pas permis. J'y ai même crevé une fois. Je l'avais cherché. Le souci est qu'il n'y avait pas de moto assistance Mavic derrière moi. Ni devant d'ailleurs. J'avais beau lever les bras avec ma roue crevée à la main. Rien. Et la tout s'écroule. Plus de carrefour de l'arbre, plus de maillot arc en ciel, plus de rêve. Par contre un gros blaireau planté au milieu d'un chemin vicinal et qui s'aperçoit qu'il n'a rien pour réparer et qu'il a oublié son portable. Croyez moi, ça aussi c'est un classique !
dimanche 1 avril 2007
Une revanche photogénique
medium_image_005.jpgPourquoi suis je moche sur les photos ! Comment se fait il que dans la majorité des cas, j’ai une gueule pas possible sur le cliché ? Qu’est ce qui est raté ? La photo ou moi? Non mais attendez, il va falloir quand même m’expliquer un truc : le temps de prendre une photo, c’est quoi, allez quelques secondes. C’est rien sur le nombre de secondes qui passent dans une journée et que dire sur une vie entière. Et bien non, il faut que le cliché se fasse sur la seconde où je ne cligne que d’un oeil, ou encore au moment où mon regard est entre la fin ou le début du clignement de cil, me donnant ainsi un regard de poulpe. Mieux, le cliché se fait à l’instant où l’un de mes gestes suggère quelque chose qui n’a rien avoir avec la réalité. Style un doigt qui semble filer droit dans une narine, une main qui semble partir dans la figure de mon voisin. Le plus terrible c’est dans les photos de groupe. Y en a toujours un qui ne regarde pas dans le même sens, ou qui se marre alors que tout le monde fait une gueule d’enterrement, ou encore qui semble regarder le bas des reins de sa voisine. Ne cherchez pas, ce mec, c’est moi. Oh j’ai beau expliquer par la suite que la photo a attrapé mon regard au moment où j’allais regarder l’objectif et que je ne regardais nullement les fesses de ma voisine, rien n’y fait, ma réputation est écorchée! Photo à l’appui !
Je pose une question : Qui est le maillon faible dans cette histoire. Le photographe ? Pas si sur, puisque il ne s’agit pas toujours de la même personne. Moi alors? Peut être que inconsciemment je suggère à celui qui tient l’appareil de me prendre au plus mauvais moment. Lionel, tu es le maillon faible. Je serai le poulpe qui se dissimule dans mon regard. Bordel ! Comment faire alors pour empêcher ces mauvaise ondes photogéniques ? En devenant le photographe et non plus le photographié pardi ! Voilà ma revanche. A mon tour d’appuyer sur le bitoniot au moment le moins avantageux et de balancer à la personne : « ben dis donc t’es pas photogénique ! ». Je sais c’est lamentable. Paraît il que c’est cela “la vengeance de Monsieur tout le monde” ….
Je pose une question : Qui est le maillon faible dans cette histoire. Le photographe ? Pas si sur, puisque il ne s’agit pas toujours de la même personne. Moi alors? Peut être que inconsciemment je suggère à celui qui tient l’appareil de me prendre au plus mauvais moment. Lionel, tu es le maillon faible. Je serai le poulpe qui se dissimule dans mon regard. Bordel ! Comment faire alors pour empêcher ces mauvaise ondes photogéniques ? En devenant le photographe et non plus le photographié pardi ! Voilà ma revanche. A mon tour d’appuyer sur le bitoniot au moment le moins avantageux et de balancer à la personne : « ben dis donc t’es pas photogénique ! ». Je sais c’est lamentable. Paraît il que c’est cela “la vengeance de Monsieur tout le monde” ….
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